Peter Broderick ne dort jamais. Et quand il tutoie un songe, c’est pour le graver sur un disque. Multi-instrumentiste à la créativité fertile et à l’âme groggy, il sait mieux que personne faire hurler le silence.
Partenaire mélodique de Nils Frahm ou Efterklang, l’Américain, fermement soudé au sommet du génial label Erased Tapes, peut aussi bien déposer ses touches noires et blanches dans des albums avec David Allred que reprendre du John Cage sur des planches qui en redemandent. L’improvisation contemporaine, solide comme un iceberg dans un congélateur, n’a jamais été aussi bien caressée.
Retour sur ce concert en images dans la chapelle de Collex.